Comment les fondations françaises sont-elles encouragées à agir hors frontières ? En Europe, à l’aube des élections au Parlement européen et du Brexit, il y a encore beaucoup à faire pour construire un marché unique de la philanthropie, la faire reconnaître dans les traités européens et lui permettre de développer tout son potentiel au profit du bien commun. Le DAFNE (Donors and Foundations Networks in Europe) et l’EFC (European Foundation Centre) mènent ainsi un plaidoyer européen en faveur du secteur philanthropique et viennent de cosigner un manifeste « Philanthropie européenne/Ressources privées pour le bien commun ».

A l’international, la nouvelle instruction fiscale de 2017 a rendu éligible au mécénat de nouveaux champs (notamment : environnement ; action humanitaire hors contexte d’urgence dès lors qu’elle contribue à l’insertion sociale des populations en situation de détresse ou de misère ; action de développement indissociable d’une action humanitaire ; recherche au sens du manuel de Frascati…). Elle a également posé l’exigence de la participation de la fondation ou du fonds de dotation distributifs à « la définition et à la maîtrise du programme financé ». Comment les organismes s’adaptent-ils à cette nouvelle réglementation ?

Intervenants

  • Max Van Abendroth, directeur, DAFNE (Donors and Foundations Networks in Europe)
  • Suzanne de Bellescize, responsable Programme solidarité migrants et Fonds Individualisés, Fondation de France
  • Alexis Le Cour Grandmaison, directeur adjoint du Centre de Crise et de soutien, Ministère de l’Europe et des Affaires étrangères
  • Ahlem Gharbi, directrice des partenariats, AFD
  • Hanna Surmatz, conseillère juridique, European Foundation Center (EFC)
  • André et Bernadette Leclercq, fondateurs, Fondation AnBer

Modération : Audrey Pulvar, journaliste et fondatrice du fonds de dotation « African Pattern »