A l’occasion de son Assemblée Générale annuelle, le 4 juin 2012, le Centre Français des Fonds et Fondations a organisé une conférence à l’Institut Pasteur. Alors que le CFF fête ses 10 ans d’existence, il nous a semblé pertinent de consacrer la conférence de 2012 à la pierre angulaire sur laquelle repose le secteur : l’intérêt général.En dix ans, le paysage de l’intérêt général s’est largement diversifié, aussi bien du côté des fondations (multiplication des statuts, naissance du fonds de dotation, etc.) que de celui de l’économie sociale (entrepreneurs sociaux, entreprises solidaires, coopératives, etc.). Cette extension du domaine de l’intérêt général a estompé les lignes qui séparaient activités économiqueslucratives et engagement sociétal. Alors que les acteurs et les besoins se multiplient, le renforcement de la rigueur sur les dépenses publiques pèse de plus en plus sur la capacité de l’Etat à financer cet intérêt général, que ce soit directement (subventions) ou par le jeu indirect de la déduction fiscale. Ce double mouvement d’élargissement du secteur et de pression financière accrue, remet en cause la définition de l’intérêt général. Et pourtant, elle n’a pas réellement évolué en dix ans, restant – par défaut – celle dictée par l’administration fiscale. 

A l’heure où le secteur de l’intérêt général semble avoir plus de défis que jamais à relever, n’est-il par temps pour lui de s’interroger sur son périmètre et de faire émerger sa propre définition ?

Programme et intervenants

Accueil

  • Frédéric Théret, Responsable du Pôle dons, partenariats et évènements, l’Institut Pasteur

Présentation des résultats d’une typologie des fonds et fondations

  • Odile de Laurens, Responsable, Observatoire de la Fondation de France

Quel avenir pour l’intérêt général ?

  • Béatrice de Durfort, Déléguée générale, Centre Français des Fonds et Fondations

Conclusion

  • Francis Charhon, Président, Centre Français des Fonds et Fondations